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JEU PERDU







Y'a plus grand chose à dire...Alors on marche au soleil,on a envie de partir,cette fois c'est plus pareil. Y'a plus grand chose à faire,a part s'éviter. J'ai murmuré va-t'en,comme on dit reste encore, je me suis dit il est temps, mais je sais que j'ai tord. J'ai murmuré va-t'en, en me disant pas d'accord. Mais tu vois maintenant, j'y pense encore. Immobile un moment, on ne parle plus, bizarrement on s'entend, on n' s'est jamais perdu. Je respire ton parfum, j'me dis que c'est la dernière, un peu comme un marin, a qui on volerait la mer. Souffle-moi à l'oreille tous ces mots que j'ai besoin d'entendre, ceux qui rassurent.
Ces mots qui apaisent les maux et guérissent les cicatrices oubliées par le temps. Ceux qui insufflent à l'âme la force d'accomplir l'impossible, d'endurer les pires tourments. Tous ces mots qui assèchent les pleurs, étouffent les cris et apaisent les craintes. Chuchote-les-moi tendrement, ces mots remplis d'espoir. Quelques accords de cette mélodie si souvent écoutée en pensant à toi. Elle ne me fait plus rien. Je suis comme protégé par cette Amour impossible (enfin c'est ce que je crois, je m'en persuade),cette amour impossible qui m'a et me fait tant pleurer. J'observe ton corps se balancer gracieusement tout en rythme et je vois souvent que je ne suis pas la seule à l'observer. Allez-y la voie est libre. Je crois qu'au bout d'un certain temps, il faut oublier ces sentiments, les enterrer au plus profond de soi, dans ce qu'on appel les souvenirs, quitte à les revisiter plus tard...mais c'est lorsque j'essaie de prendre mes distances, de sortir de ce bain d'émotion complexes que je me rends compte à quel point il me manque...Le jour ou j'arrêterais de me voiler la face je dirais: on en arrête là. En attendant, il est là et c'est comme çà. 

Léa  



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